Fegabab : Majeurs ou mineurs qui remportera la bataille du 11 janvier ?
Le 11 janvier prochain, les 32 délégués de la Fédération gabonaise de basketball (FEGABAB) se prononceront pour choisir entre la continuité et le renouveau. Willy Conrad Asseko, président sortant, et Stéphane Lasme, ancien international, s’affrontent dans une campagne marquée par une opposition entre les ligues dites « majeures » et « mineures ».
C’est la dernière ligne droite pour les candidats à la présidence de la FEGABAB. D’un côté, Willy Conrad Asseko Allogo, à la tête de l’équipe « AND 1 », sollicite un nouveau mandat pour poursuivre son travail, soutenu par une majorité de ligues dites « mineures ». De l’autre, Yan Stéphane Lasme Redomnina et son projet « GO KALWA » ambitionnent de professionnaliser le basketball gabonais avec un programme structuré et ambitieux.
La campagne a mis en lumière une fracture dans le milieu du basketball gabonais, où certaines ligues, qualifiées de « majeures », s’opposent à celles dites « mineures », accusées de peser disproportionnellement sur les décisions électorales. Les chiffres parlent : les ligues « mineures », qui représentent 66,66 % des structures affiliées, pèsent 41 % des voix.
Selon nos estimations, entre 68,75 % et 81,25 % des électeurs seraient favorables à la reconduction de Willy Asseko, qui présente une équipe remaniée tout en conservant ses principaux atouts. Son bilan, marqué par des avancées administratives et sportives, semble séduire une majorité de délégués.
Cependant, Stéphane Lasme n’a pas dit son dernier mot. Soutenu par les puristes de la balle orange et fort d’un appui significatif dans l’Estuaire, le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Maritime, il mise sur un projet ambitieux pour renverser la tendance. « Je veux professionnaliser le basketball gabonais, en structurant mieux les compétitions nationales, en développant la formation des jeunes et des entraîneurs, et en créant des passerelles vers les championnats internationaux », a-t-il déclaré, promettant également de moderniser les infrastructures.
Le scrutin du 11 janvier s’annonce donc comme un duel passionnant entre continuité et changement. Les 32 délégués auront la lourde tâche de trancher entre deux visions pour l’avenir du basketball gabonais. Le résultat pourrait bien redessiner les contours de ce sport au Gabon.
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