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Il faut sauver le sélectionneur Duarte


Publié le 24 septembre 2013 par Arnaud MBENG Mis à jour : 24 septembre 2013 à 17h34min
© D.R./SPORT241
Il faut sauver le sélectionneur Duarte

La nouvelles est tombée sans surprendre, les jours du Portugais étaient comptés, Paulo Duarte a été limogé de son poste de sélectionneur, et ne conservera que celui de DTN, la presse en tonton flingueur exultait. Pour autant, le problème n’est pas résolu et le limogeage de Duarte était loin d’être la solution.

Le limogeage de Duarte a été salué à l’unanimité par la presse, notamment par le quotidien national l’Union qui n’hésitait plus à demander sa démission à la « Une » de ses parutions. Pour autant le problème reste entier, au point de se poser la question de savoir s’il ne faut pas sauver le Portugais Paulo Duarte ?

Car le limogeage de Duarte ne fait que reporter le problème, retarder la déchéance du football gabonais tant que nos dirigeants ne se poseront pas les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses.

En son temps, on avait limogé Alain Giresse, puis Gernot Rohr, maintenant Paulo Duarte toujours pour les mêmes causes, insuffisances de résultats. Demain à qui viendra le tour ?

Les questions qu’il faut se poser pour aider notre sélection nationale à devenir une des meilleures du continent, sont à savoir :

Comment se fait le recrutement de notre futur sélectionneur ?
Mystères et bulles de gomme ! Difficile de répondre à cette question, le processus de recrutement est flou ! D’ailleurs, les Panthernautes ont commencé à décrier la façon dont le remplaçant de Duarte se fait en ce moment. Parait-il par un groupe d’individus bien côtés au Bord de mer, à la présidence.

Comme à chaque fois, le choix du sélectionneur dans notre pays, sent le souffre, un mélange de dessous de table, de voyage à grand frais en Europe, nourris, logé dans des hôtels six étoiles, pour dénicher l’entraîneur idéal. De missi dominici de la République, à cheval entre la politique de bas-étage et l’argent facile et qui confondent leur passion du football avec le professionnalisme.

Tandis que dans d’autres pays africains, comme en Côte d’Ivoire ou au Sénégal le recrutement du sélectionneur fait l’objet d’un appel d’offre. retour en arrière, au plus chaud de la contestation de Gernot, des noms avaient circulés, Papin ( ce dernier avait dû publié un démenti) François Zahoui et autres. La révolution était venue semble -il de personnes ayant leur passe-droit à la présidence.

Ensuite quel est le niveau du management du football gabonais ? Pfff.... Il est de bas niveau, nos dirigeants n’ont aucune vision et se font remarquer par des détournements de l’argent alloué au football. Dernier épisode en date, l’équipe sortante de la Fédération gabonaise de football et voir même toutes les équipes précédentes de ces 20 dernières années.

Et pourquoi donc les salaires du sélectionneur ne font jamais l’objet d’une publication ? Là, aussi ça sent le souffre ! Des millions de francs FCFA pour rien ! Evident que nos différents sélectionneurs profitent de cet imbroglio pour s’en faire les poches, et de penser à chaque fois, huuumm banana ya bon !

Voilà les vrais démons du football gabonais, mauvais recrutement et management du football à la sauce républicaine bananière !

Le seul reproche que nous pouvons faire au Portugais en mauvais communicateur qu’il est, c’est sa relation tendue avec la presse locale, et sa mauvaise sortie lors de l’élimination des Panthères face aux Étalons du Burkina. C’est tout, pour le reste nous sommes nos propres démons...


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