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National Foot : Le congrès de la Fegafoot recommande une deuxième division à 12 clubs


Publié le 5 mars 2024 par Daniel Dematsatsa Mis à jour : 5 mars 2024 à 07h13min
© D.R./SPORT241
National Foot : Le congrès de la Fegafoot recommande une deuxième division à 12 clubs

C’est l’un des vœux les plus ardents à l’issue des travaux du soixante-deuxième congrès ordinaire de la Fédération gabonaise de football le samedi 2 mars dernier à Libreville.

Les délégués nationaux issus des 38 membres du congrès de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) étaient en session ordinaire le samedi 2 mars 2024, à l’Hôtel traditionnel Boulevard, dans le cinquième arrondissement de la capitale gabonaise, Libreville, pour évaluer la gestion annuelle de l’instance faîtière.

Dans son discours d’ouverture des travaux, le numéro un du football en République Gabonaise, Pierre-Alain Mounguenegui, n’a pas caché la situation du National-Foot 2 qui n’a pas achevé la saison dernière, mais qui compte bien deux candidats sportivement qualifiés à sa porte. Le natif de Tchibanga s’est donc interrogé sur l’avenir des vainqueurs du championnat de troisième division. « Où placer les champions de la D3 ? » Question ouverte.

Pour le membre du Comité exécutif, le passage de 10 à 12 clubs serait bénéfique. En effet, un nombre plus important de pensionnaires de l’antichambre du dernier palier du football gabonais devrait mieux préparer les futures équipes de première division en leur permettant d’avoir un volume de jeu plus conséquent.

Ces propos ont trouvé l’assentiment de l’Association des Clubs Professionnels du Gabon, représentée par Bienvenu Obiang Essono, qui a déclaré : « Lors de notre rencontre avec le M, nous avons signalé cette situation ». Une situation qui peut compromettre deux projets sportifs viables, mais surtout les rêves des jeunes qui ont travaillé dur pour décrocher ce précieux sésame. Le président de l’US Bitam a précisé : « Nous sommes totalement d’accord pour que le National-Foot 2 passe de 10 à 12 participants ».

Ainsi, l’instance supérieure du football gabonais a tranché, et il revient désormais à l’État, via son département des Sports, d’évaluer cette recommandation qui vise à améliorer la situation.


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