Léthargie du cyclisme gabonais : L’appel au sursaut patriotique de Valdo-Valère Biyogho Bi Zue
Parfois, les passions les plus belles naissent des cris du cœur. Aujourd’hui, Valdo-Valère Biyogho Bi Zue, cycliste chevronné et amoureux indéfectible de ce sport, monte au créneau pour réveiller les consciences et sauver le cyclisme gabonais, qu’il qualifie de sport à l’agonie.
Avec 24 années de pratique, ce fervent défenseur du vélo, ancien champion et témoin privilégié des exploits de figures emblématiques comme Marcel, Frédéric Obame ou encore Nollet, tire la sonnette d’alarme. « Le cyclisme gabonais est pris en otage par une gestion chaotique et désintéressée », affirme-t-il, déplorant une Fédération gabonaise de cyclisme (FEGACY) « à bout de souffle ».
UN SPORT EN DÉCLIN
Selon Valdo-Valère, le constat est sans appel : compétitions locales presque inexistantes, absence d’encadrement pour les jeunes talents, anciens champions oubliés, infrastructures vieillissantes. « Pendant que tout évolue autour de nous, notre cyclisme recule », déplore-t-il.
La FEGACY, autrefois moteur de l’émulation sportive, semble s’enliser dans l’inertie, dénoncée comme « profiteuse et déconnectée des réalités ». Mais, pour l’ancien champion, l’heure de la fin de la récréation a sonné : « Nous ne laisserons plus notre sport sombrer. Le cyclisme gabonais mérite mieux ! ».
UN APPEL À L’UNION ET À L’ACTION
Biyogho Bi Zue propose un véritable plan de relance, ambitieux et détaillé, articulé autour de cinq axes :
1.Calendrier annuel de compétitions locales, régionales et internationales : « Nous devons redonner vie aux circuits, animer le pays, et offrir aux jeunes des opportunités de briller. »
2. Encadrement des jeunes talents : « Nos enfants ont besoin d’accompagnement et d’espoir. »
3. Infrastructures modernes : « Il est temps d’investir dans des équipements adaptés pour rivaliser à l’international. »
4. Soutien aux anciens champions : « Leur expérience est une richesse inestimable, ils doivent retrouver leur place au cœur de notre fédération. »
5. Transparence totale dans la gestion : « Chaque franc destiné au cyclisme doit servir le cyclisme. »
UN CRI DU CŒUR POUR LE RENOUVEAU
Valdo-Valère appelle à une mobilisation massive des cyclistes, anciens champions, dirigeants et sympathisants pour un changement profond. « Le cyclisme est plus qu’un sport, c’est un symbole de courage et de dépassement de soi », affirme-t-il avec conviction.
En concluant, il promet : « Ensemble, nous construirons une FEGACY forte, intègre et respectée. La fin de la récréation est synonyme de renouveau. Pour nos rêves, pour l’avenir du cyclisme gabonais, pédalons plus loin, ensemble. »
Le message est clair, le ton est donné. Le Gabon peut-il renouer avec les exploits cyclistes de jadis ? Valdo-Valère Biyogho Bi Zue en est convaincu. Et vous ?
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