Banjulgate : « Nous attendons que la CAF prenne des décisions, des sanctions... »
C’est par ces propos que Pierre Alain Mounguengui, président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a clôturé mercredi, sa conférence de presse sur les péripéties de la délégation gabonaise en Gambie. Une conférence très attendue, organisée au siège de la fédération sis à Owendo.
C’est un président rempli de sagesse dans ses propos mais toutefois révolté qui a tenu à rendre public fidèlement, les événements honteux de l’aéroport de Banjul sur ce que l’on peut appeler dorénavant « Banjulgate ».
Gestion de la pandémie : le point de discorde du Banjulgate
Au vu du règlement CAF sur la pandémie, il clair que chaque pays a ses propres lois en la matière et au Gabon, tout voyageur en provenance de l’extérieur est soumis à un test PCR tel que édicté par le gouvernement gabonais via le Copil. Ce qui n’est pas le cas du pays frère, la Gambie ou la décision du Haut-commissariat de ce pays daté de novembre dans son point 3 stipule « que les passagers à destination de la Gambie doivent présenter les preuves des résultats PCR datant au moins 72 heures ».
Une vue de la presse présente au cours de cette conférence de presse
Exigence remplie par la partie gabonaise par un centre reconnu mondialement « le CIRMF de Franceville ». On peut aisément comprendre ici que la demande faite aux Panthères du Gabon de se soumettre au test n’était en principe qu’une mauvaise de foi fédérale gambienne d’user son adversaire, vu en ennemi. « En football, on parle d’adversaire et non des ennemis. Ennemi est un terme propre au jargon militaire….. Oui la fédération gambienne nous a accueilli en ennemis », a précisé Pierre Alain Mounguengui.
Le chef d’orchestre de tous ses actes « terroristes » n’était rien d’autre que l’un des vice-présidents de la fédération hôte, le général Lang Tonbong Ansumana Tamba, commandant du bataillon de la garde présidentielle de l’ex-président Yahya Jammeh.
De la responsabilité de la CAF comme dénouement
Terroriser, traumatiser et amoindrir une équipe « nationale » à quelques heures d’un match capital pour son histoire, son peuple, un match hyper important pour sa qualification à 6 mois de la prochaine CAN, est un acte antisportif. Au vu et au su des manœuvres gambiennes, il est clair qu’il n’y avait plus d’équité dans cette partie.
Les coéquipiers de Pierre Emerick Aubameyang bien que dominant la première mi-temps n’ont pas caché leur diminution physique due au sommeil forcé sur des carreaux et dans la chaleur à l’aéroport du Banjul. Des agissements qui ternissent le football africain à travers le monde. Des actes gravissimes à la frontière d’injure à une nation amie par le manque de respect des autorités politiques du Gabon (ministre des Sports et ambassadeur).
C’est donc un dossier bien carabiné, a indiqué le président fédéral aux hommes de la presse en ces termes : « Nous avons pris nos dispositions pour que notre réclamation soit sur la table de la Caf dans les délais requis ». La responsabilité de la Confédération africaine de football (CAF) est très attendue par la sphère footballeur que mondial dans prochains jours sur ce « Banjulgate ». Et la partie gabonaise de mettre la pression par ces mots « Laissons la Caf faire son boulot ».
« Le football aujourd’hui a été et restera un facteur d’unité. C’est un moyen de rapprochement des peuples. C’est pour cette raison que l’on parle de plus en plus de la famille du football dans tous les milieux. Et cette famille ne doit être divisée », a martelé le patron du football gabonais.
Commenter l'article