Des gabonais à la 29e édition du Trophée Eisenhower au Japon

Absent lors des deux dernières éditions de la compétition en Argentine et en Turquie, Le Gabon a été admise à participer à cette 29e édition du Trophée Eisenhower au Japon.

Avec cinq cents licenciés parmi lesquels trois cents Gabonais pratiquant leur sport favori sur l’un des trois parcours du pays situés à Libreville, Port-Gentil et Moanda, la Fédération Gabonaise de Golf est l’une des plus petites à figurer sur la liste des soixante-douze nations inscrites dans ce championnat du monde 2014.

Arrivés samedi à Karuizawa en compagnie de leur capitaine Didier Giladetti, Thomas Agostini (16 ans, 7 d’index), Kevin Aboum (21 ans, 6 d’index) et Léopold Lobo (48 ans, 6 d’index) ne cachent pas leur bonheur de pouvoir vivre une telle expérience : « Nous n’avons pas la prétention de rivaliser avec les meilleures équipes du monde, déclare Léopold Lobo. Notre objectif se limitera à faire honneur à notre pays dans ce grand tournoi international ».

La Fédération Gabonaise n’a reçu la confirmation de la participation de ses équipes masculine et féminine qu’au mois de juillet et a dû s’organiser avec ses faibles moyens pour permettre à ses trois joueurs et deux joueuses de se rendre au Japon : « Nous avons manqué de temps pour nous préparer, reconnaît Léopold Lobo. Nous nous sommes entraînés avec un professeur à Libreville. Il y a peu de tournois au Gabon mais, certains d’entre eux accueillent des étrangers face auxquels nous pouvons nous évaluer. Nous espérons obtenir des moyens supplémentaires de la part de l’état afin que notre fédération se développe davantage et que de nouveaux jeunes pratiquent le golf ».

Vice-présidente de la Fédération, Marie-Cécile Poncet compte aussi sur les opérations d’initiation au golf menées dans les écoles pour attirer de nouveaux pratiquants. Mais, là encore, les moyens font souvent défaut pour les mettre en place.

Thomas Agostino, Kevin Aboum et Léopold Lobo ont effectué leur première reconnaissance sur l’East-Iriyama Course aujourd’hui. Ils ont éprouvé des difficultés à trouver la bonne vitesse sur les greens très rapides du parcours japonais : « Ça nous change de ceux de nos golfs, confirme le doyen des joueurs gabonais. Après notre partie, nous avons passé beaucoup de temps sur le putting-green ».

Demain, ils découvriront l’East-Oshitate Course sur lequel ils pourront encore s’exercer au putting pour aborder le tournoi un peu plus en confiance et avec l’ambition de laisser quelques équipes derrière eux.

Source : Fédération Française de Golf