Vie des fédérations

La Fédération gabonaise de judo de nouveau dans l’impasse ?


Publié le 14 novembre 2017 par La rédaction de Sport241 Mis à jour : 14 novembre 2017 à 12h50min
© D.R./SPORT241
André Angwe Aboughe (centre), président de la fégajudo

Le judo gabonais est plus que jamais dans la tourmente. Créée en 1965, la Fédération gabonaise de judo (Fegajudo) serait aujourd’hui une sorte de mort-vivant. En cause, le leadership contesté de son président André Angwe Aboughe, à la tête de la structure sportive depuis déjà 22 ans. Il lui est notamment reproché sa gestion opaque et « autocratique » qui place du coup la fédération dans l’illégalité.

Depuis deux mois, plusieurs amoureux du judo sont vent debout contre la direction de la fédération gabonaise de judo. Les détracteurs du président André Angwe Aboughe veulent plus que jamais, sauver la discipline tombée dans ses mains voilà déjà deux décennies sans aucun résultats probant, clament-ils.

En ligne de mire la fin du mandat du président de la fédération, clos depuis la fin des derniers Jeux de la Francophonie. Depuis c’est silence radio, pas la moindre assemblée générale élective ne voit poindre son nez. Le judoka Ghislain Claude Essabé, ancien secrétaire général fédéral, va jusqu’à démontrer l’imposture de cette instance faîtière qui selon lui ne respecte pas les textes.

Pour cet expert, le bilan d’André Angwe Aboughe reste peu glorieux. A ce jour, la fédération ne compterait que « Deux ligues dans la province de l’Estuaire, un club dans le Haut-Ogooué et une seule ligue légale, celle de l’Ogooué Maritime et donc une Fédération illégale », a indiqué Ghislain Claude Essabé qui a aussi révélé les liens entre certains agents du ministère des Sports et le président fédéral.

De plus, André Angwe Aboughe suspendu en mars dernier par le ministère, a « miraculeusement » été réhabilité. « Peut-il nous dire ce qu’il a laissé au judo et ce que nous garderons de lui après 22 ans de règne sans partage ? Pourquoi ne veut-il pas passer la main alors qu’il est conscient de son bilan négatif et surtout que nous les judokas on ne veut plus de lui ?  », a lancé sans ambages cet ancien international, aujourd’hui président de club. Sa colère est d’autant plus grande, car pour lui «  la Fédération gabonaise est gérée par trois ou quatre personnes ».


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