Jean Boniface Asselé/D1 : « tous les contours du professionnalisme ne sont pas prêts »
L’O’mbilanziami prépare ardemment le retour du National Foot qui lui, devrait vraisemblablement intervenir le 8 novembre prochain. Occasion pour le président de ce club, Jean Boniface Asselé connu pour son franc-parler, de laisser poindre son coup de gueule face à ce défaut de communication imputable à la LINAF (Ligue National de Football) qui gère la première division de football.
Un démarrage imprécis
Pour le président d’O’mbilanziami qui a terminé 11e lors de la saison dernière : « la seule question que je me pose aujourd’hui, c’est de savoir si ce championnat va commencer ou pas ? Je voudrais aussi dore que cette épreuve ne peut pas démarrer si la Linaf n’a pas tenu son assemblée générale. ceux qui ont géré ce championnat la saison dernière ne nous ont toujours pas fait le compte rendu de la saison écoulée ».
L’Etat seul pourvoyeur
Avant de poursuivre : « au départ, on nous a dit que le championnat devenait professionnel et que des partenaires devraient apporter de l’argent. Or, à ce que je sache, jusqu’à maintenant, c’est l’Etat gabonais qui paye. Je trouve ça très compliqué. Il faut qu’on nous laisse faire notre championnat amateur si tous les contours du professionnalisme ne sont pas prêts. Si ces espagnols qui sont venus gérer le championnat ne comprennent pas le football, qu’ils laissent tomber ».
Tout pour les consultants... rien pour les présidents de clubs
Le président Jean Boniface Asselé poursuit : « aujourd’hui, s’il y a blocage, c’est parce qu’il y a eu une mauvaise gestion la saison dernière concernant l’argent au niveau de la Linaf. Comment voulez-vous que des consultants puissent se permettre de toucher chacun 2 millions de francs par mois pendant que les présidents de clubs que nous sommes et le comité directeur des clubs n’ont rien du tout ».
Le bilan de saison écoulée exigé
Pour ce club, « la condition pour faire démarrer ce championnat pour nous, est que la Linaf organise d’abord son assemblée générale et nous faire les comptes de la saison écoulée. Puisque nous ne savons pas, jusque là, ce que la Linaf a fait de nos recettes. Nous voulons aussi savoir combien elle a gagné durant toute la saison 2012-2013, pour nous permettre de nous situer avant d’entamer une nouvelle saison ».
Reste à savoir si ses exigences seront entendues par la Linaf d’autant plus qu’elle doit se hâter à communiquer le calendrier complet de la reprise du championnat national de première division.
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